Avant d'ouvrir "Le Montespan" de Jean Teulé, chez Juillard, je pensais
me fendre la gueule avec une frénésie toute relative si l'on tient
compte d'un détail important qui se trouve être que le rire frénétique
ressemble au rire sardonique du méchant sournois de James Bond qui veut
détruire le monde à coup de boules de pétanque rien que pour un gros
chèque.
Pourtant, dès le premier chapitre, je suis redescendu sur
Terre, et je me suis dit que si d'aventure je parvenais à la fin du
livre, j'aurais réalisé un exploit tel que j'aurais refermé le livre
sous une ovation de mes voisins qui attendait que je le finisse, mes
tempes et mon front brilleraient grâce à la sueur dégoulinante lâchant
de grosses gouttes jusque sur le plancher. Ce n'est pas que le livre
est incommensurablement mauvais, l'idée de faire un bouquin sur le
cocu, sur le mari de la maîtresse d'un roi, est plutôt rigolotte,
d'autant plus que ce même cocu dépense une énergie folle à faire chier
son souverain, jusqu'à se débrouiller pour attraper la chtouille aux
putes, violer la reine qui refilerait la maladie au roi, le plus
compliqué étant évidemment d'arriver jusqu'à la reine (ca coule de
source, si j'ose dire. D'ailleurs, oui, j'ose, la preuve !). Le
problème du bouquin, finalement, c'est que le style est monstrueusement
chiant à tel point qu'on arrive pas à trouver les ressources
nécessaires pour aller plus loin, jusqu'aux lointains chapitres dans
les pages 3.. et refermer glorieusement le livre avec la satisfaction
du devoir accompli. Mais bon, tant pis, il y a plus drôle: "Pourquoi
j'ai mangé mon père" de Roy Lewis. Par exemple.
31 octobre 2008
La couverture est orange
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