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La Confrérie des Libraires Extraordinaires
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21 novembre 2008

Second point

Il n'y a pas de premier point, ne cherchez donc pas inutilement et admirez simplement ma capacité à sauter du coq à l'âne à pied joint, sans bouger les oreilles.

Il est assez fascinant lorsqu'on écrit soi même un roman ( faut comprendre qu'il s'agit de moi et de mon roman ) de constater que sous réserves de prévention au mecteur et envers soi même, qu'on peut faire tout ce que l'on veut dans un roman.
Une fois les personnages maîtrisés. non dans leurs créations, mais bien dans l'apprivoisement. rigolez pas, les écrivains sont confrontés à leurs personnages qui bien qu'imaginaire ont tendance à faire ce qu'ils veulent. C'est un problème qu'il faut savoir régler, et c'est pas facile.
Donc une fois ce point rêglé, il est aisé de pouvoir obtenir ce que l'on veut à condition d'une certaine cohérence.

Par exemple moi je crées une révolution. Du moins je la raconte par le biais des souvenirs de mon personnage principal. La création n'a aucune limite si ce n'est de ne pas sombrer dans le patos, car ça c'est chiant à mourir à écrire et à lire.
L'écrivain, ou plutôt moi, se fond dans son environnement, dans ses personnages. Souvent interrompu par des cris, dans le genre : " A table ! "

Il faut savoir trouver un style d'écriture dans lequel les personnages évolueront à l'aise. Si vous faites de la description, dans le plus pur style descriptif pôur des personnages dits aériens, ça ne va pas, vous vous enmêlez les pinceaux et n'arrivez à rien.
C'est un point difficile pour un néophyte qui s'imagine que le roman est simple. Un roman n'est pas le simple fait de raconter une histoire, il faut savoir situer l'histoire dans une ambiance et s'y tenir, et retranscrire cette ambiance par le biais d'un style littéraire ( ici le sens est : avec des mots ) viable.

Mais dans l'ensemble vous êtes libre à condition de créer quelque chose qui démarque votre roman du premier quidam venu. C'est ce qui distingue le bon du mauvais.
il n'y a aucune recette pour faire du bon, c'est un truc qu'on a déjà, et qui peut aussi se travailler si on l'a pas. Mais la seconde voie est très difficile. Vous serez confronté au syndrôme de Bartelby ( Cf; enrique Villa-Matas pour son livre éponyme )

N'allez pas trop vite, posez paragraphe par paragraphe, n'ayez pas peur de détruire une bonne partie pour la reconstruire ensuite, laissez infuser dans le temps vos écrits, ce système de "jachère" est très constructif.
Et enfin forgez votre propre style sans essayé de faire comme les autres, c'est le pire ça.
Lire est important aussi, à ne pas négligez, à moins d'être un grand génie et encore eux même ont lus.

Et surtout comptez pas trop sur le fait de pouvoir en vivre.

Vos personnages doivent avoir du fond, quelque chose qui les rend crédible. si vous parez vos personnage d'une mercedes et d'une belle montre et d'une belle femme et d'une belle fortune, qu'il va chez ses amis que tout le monde est beau et riche et s'amuse follement. Qu'il ont des sentiments forts et vrais et qu'ils croient encore que la vie c'est ça.
Vous êtes un Marc Levy. vous avez toutes les chances que les libraires trouvent vos livres à chier et qu'ils se vendent comme des petits pains aux gonzesses Bobo à mort. Vous n'êtes pas écrivain mais business-man.

Ca suffira pour le moment.

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