26 mars 2020

Urbi

Puisque je vous aime bien et qu'on sest pas vu depuis longtemps, je vous fais un cadeau. C'es pas grand chose, ca a même plus une tête de cadeau Bonux, je sais bien. Ca me fait plaisir, je voulais vous le livrer. Un vieux message posté il y a plus de quinze ans, quand on portait des convers, que les smartphones étaient un produit de luxe, que Chirac était encore à l'Elysée et que les Jeux à Paris en 2012, on y croyait. Alors voilà, et je vous embrasse: Dans une ville futuriste, dans un pays lointain et imaginaire contrôlé par le... [Lire la suite]

20 avril 2015

Le pouvoir de la scène

Ce coup-ci, je la fais courte, promis. Non pas que le texte soit dépourvu d’intérêt, mais cinquante pages se chroniquent vite. Partons loin vers l’été 1998 et un festival de théâtre à Saint-Denis où ladite pièce dont je vous montre la couverture plus haut a été montée. Je crois être vachement partagée, là-dessus, en fait. Sur la pièce, hein, pas sur le théâtre. Une femme en attend une autre à Beyrouth, très bien. Crois la reconnaître dans le public (jusqu’à ce qu’on aille se demander, à la lecture, si la femme et le public ne forme... [Lire la suite]
20 août 2013

La première découverte

Quand je vous parlais, il y a quelques jours, de seconds couteaux, la formule n'avait bien évidemment rien de péjoratif. Et quand je vous parlais de découvertes à faire en permanence, Karin Serres peut en être une.Même si bon... Karin Serres ne sort pas de nulle part, avec beaucoup de théâtre chez l'Ecole des Loisirs ou Espaces 34 mais jusqu'ici pas encore de roman. Et autant l'Ecole des Loisirs s'oriente plutôt vers la jeunesse, autant Monde sans oiseaux pas du tout. Monde sans oiseaux laisse entrevoir un roman mais se rapproche... [Lire la suite]
01 août 2012

Ce qui vient de l'horizon

Qu'on me pardonne on manque d'assiduité aux livres, ces derniers jours. Jeux Olympiques obligent, je déplore cette chronophagie dont je suis victime sans rien faire pour y remédier. Et puis bon, les escrimeurs francais s'étant tous fait plier les uns après les autres, je reviens logiquement à mes premières amours. Donc, Tuez-moi. Pour de faux, hein, mais Tuez-moi. Il s'agit là d'un opus qui ne ressemble en rien à son apparence. On s'imagine un texte court, vite ingéré et presqu'aussitôt oublié, mais on s'apercoit finalement assez... [Lire la suite]
13 juin 2011

De ce à quoi ca ressemble maintenant

Malgré un intérêt certain au théâtre, je dois dire que les premières pages m'ont un peu désarconné au point même (c'est dire) que je me pose la question ou pas de continuer, non pas que le texte en question soit médiocre ou carrément naze, loin de là, mais il faut bien avouer que, quoique véhicule le contenu et le ton choisi, la plume elle même et les fréquents retours à la ligne dérangent un peu. Et pourtant, la manière la plus simple pour contourner cet obstacle qui rebute au premier abord est terriblement efficace: il suffit de se... [Lire la suite]
21 août 2010

Tristapatte et Duraflé

Il s'agit là d'une pièce, très courte, écrite en 1833 par Adolphe Favre. A cette époque, mon trisaïeul Etienne était encore en vie, évidemment, avait seize ans et ne se doutait pas une seule seconde que six générations sous lui, un de ses descendants parlerait de lui sur un blog et dans un article sur un bouquin dont il n'avait probablement jamais entendu parler. Et puis il ne savait pas non plus ce que pouvait bien être un blog.Toujours est-il que sur la couverture, Favre définit lui même son texte par l'appellation... [Lire la suite]
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09 avril 2009

Du vent dans les branches de Sassafras

Après Pons qui trucide sa femme et ses voisins, des vacances en Bretagne dans une ville de province aseptisée (mais néanmoins reposante), un Murakami qu'on peut oublier sans cas de conscience, une bouse pseudo érotico-intello-prétentieuse, un bouquin rigolo s'imposait.Et comme la réception d'Obaldia à l'Académie s'était faite à une époque où c'était un gage de qualité, je me suis dit que c'était une bonne idée de se pencher sur Du vent dans les branches de sassafras.En commencant la lecture, on s'attent à tout, sauf à ce sur quoi on... [Lire la suite]
09 mars 2009

Bouli Miro

C'est court, ca se lit vite, ca dépote, ca fonce, c'est une fable mignonne et fantaisiste mettent en scène un gamin énorme et bigleux dont sa cousine tombe en amour à la naissance.Et c'est là qu'on voit que Melquiot a été gamin, on a même l'impression, tellement que c'est mignon, que Fabrice Melquiot a interrogé des enfants candides et mignons avant d'écrire la pièce. L'histoire en elle même a peu d'intérêt, c'est une sorte d'ambiance enfantine qui nous transporte dans le livre. Pour ceux qui douterait de la fantaisie de Bouli Miro,... [Lire la suite]
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24 février 2009

La ferme des concombres

Patrick Robine est discrètement passé chez la Table Ronde, et pour autant, je ne suis pas certain qu'Actes Sud le regrette avec insistance. Ne voir là aucune méchanceté, mais simplement, Robine a beau faire des textes rigolos, ils fondent dans la bouche comme une petite comédie familiale américaine. C'est marrant, ca détend sur le coup, mais ca s'oublie aussi facilement que ca s'est laissé voir.A bien y réfléchir, on ne peut décemment pas dire de La ferme des concombres est pourave comme une bobine de film d'Eddie Murphy ou un méchant... [Lire la suite]
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11 novembre 2008

Du statut de "Château en Suède"

Sous la pression de l'Afghan, je poste quelque chose de plus exhaustif sur la pièce de Francoise Sagan dont la réédition tardive provoquait mon émerveillement.Lorsque je bossais au Coupe Papier, petite librairie à l'Odéon, spécialisée en théâtre et qui fera certainement l'objet d'un prochain post, la clientèle demandait assez régulièrement avec force et vigueur (et stress, parfois), des titres épuisés depuis quelques années. On avait donc, dans le panel de titre épuisés mais demandés des pièces de Marcel Aymé, quelques titres de... [Lire la suite]