01 mai 2014

Une sucette sur l'horizon

Ca y est, les potos ! En plus du grand retour de Ravhin après quelques années d'absence, j'effectue le mien aussi. Oui, bon, il y a un peu de mauvaise foi dans l'annonce mon trente huitième retour, moins fringant que le trente septième et trente sept fois moins que le premier qui de toute facon n'éclipse pas le vrai de Lafghan, revenu sur Terre après quelques années dans l'espace à rencontrer et interviewer tout un tas de personnages de science-fiction source d'autant de biopics. Ainsi naît la légende du Cosmoravhin. Et maintenant... [Lire la suite]

25 mars 2014

La langue fait scécession

"Cet après-midi, il faut que j'écrive dessus" j'ai dit au pigeon catatonique que j'ai chassé du balcon, ce matin. "Mais le truc, c'est de trouver comment." Soyez donc indulgent, je vais tenter de définir et de vous décrire ce qui ne peut pas l'être. Parce que ce ne sont pas les personnages et le postulat de base qui poseront problème. Deux marginaux dans la forêt, qui vivent en ermites irrascibles, le père prenant bien soin de s'assurer le retrait de son fils de la vie standard actuelle pour pouvoir légitimer le sien, une... [Lire la suite]
18 mars 2014

La pérégrination vers partout

Ah, la belle épopée que voilà ! La bibliothèque du salon regorge d'épopées médiévales, de chevaliers et de royaumes, de vassaux et de suzerains mais dans la langue de l'époque, et je me retrouve renversé sur mon séant par un space opera graphique.Parce que oui, les potos, c'est une sacrée série qui va m'aider à vous rebattre les oreilles aujourd'hui. Certes, je juge ordinairement une bande dessinée sur l'effet que produisent les efforts graphiques du dessinateur sur mon auguste personne, mais là dessus, bien plus que le trait et... [Lire la suite]
05 décembre 2013

Votre feuille de route

Et puis, zut ! Pour rester poli. Après cette introduction grossière mais virtuose, laissez-moi vous bassiner avec Henri Calet. Oui, je sais bien qu'on est en décembre et que Noël approche, mais qu'on se le dise, je crois que je m'en tape un peu.Henri Calet n'est pas particulièrement représentatif des Fêtes de fin d'année, mais ce n'est pas rédhibitoire, et il est lisible hors saison de toutes facons.Il est ici question de Paris et des rapports qu'entretient/entretenait Calet avec la ville, son enfance, la vision qu'il en a adulte et... [Lire la suite]
22 octobre 2013

Mets-toi à l'aise et écoute-moi

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Je vais mourir cette nuit tranche radicalement avec Le bel otage ou Lucia Antonia, funambule. Alors assieds-toi, que je t'en parle, et n'hésites pas à me réclamer un café, une bière ou ce que tu veux. De toutes facons, comme moi lorsque j'ai refermé le bouquin dans le bistrot dans lequel je l'ai terminé, j'ai rechigné à faire quoique ce soit: ni recommander autre chose, ni régler ma note, ni aller m'en griller une, ni aller me dégourdir les jambes. Je n'étais pas prostré, attention,... [Lire la suite]
04 octobre 2013

Antoine

Par association d'idées (rnetrée littéraire-nécessité de lire-mauvaise rentrée-mais obligation professionnelle-où ca, une librairie qui y échappe-Anima, sur Montmartre-quelle librairie singulière-c'aurait été le genre, mais je n'y ai pas trouvé d'Antoine Emaz), je me dis que je vais vous accaparer quelques secondes pour vous toucher deux mots à propos de ce gaillard là. Oui, cette intro est foireuse, mais on s'en fout. C'est Antoine Emaz qui importe, pour ce court post là.Je sais bien que je ne vous ai pas habitué à ca, mais je vais... [Lire la suite]
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10 août 2013

Le nuage en pantalon

Pour une fois, je vais vous parler d'un poète. L'excuse que je vais invoquer s'appelle Le nuage en pantalon, mais gardez à l'esprit que malgré la qualité des vers, ca reste un prétexte.   Parce qu'il est fascinant, Vladimir Maïakovski. D'abord, il a un visage un peu flippant, mais très mélancolique en même temps. Je ne sais pas si les deux termes vont ensemble, mais Maïakovski est une sorte de mélancolique métallique, et l'alliance des deux en fait toute sa saveur. C'est un coeur d'artichaut qui n'en a pas l'air, et qui... [Lire la suite]
07 août 2013

De l'art de raconter sans rien dire (ou de dire sans parler)

Puisqu'on est bien chez Attila, on va y rester. Je ne sais pas s'il y a un canapé chez vous, les amis, mais je m'y installe avec tout ceux qui tombent sur ma page. La lecture date de plusieurs mois, mais je tiens à vous en faire part aussi, toujours parce que c'est bien. Pour les puristes, on peut dire que c'est une autobiographie, quoiqu'on en est pas vraiment sûr non plus, on peut dire qu'il décrit un personnage mais aux antipodes d'Emmanuel Bove ou d'Anna Lavrinenko. Vous allez très vite comprendre. Là encore, on enlève tout le... [Lire la suite]
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05 août 2013

Vas-y et fais moi confiance

Attention, attention. A peine revenu en m'excusant d'être parti, je viens vers vous et fait appel à votre indulgence. Le livre qui suit est un grand, un très grand de l'année, et pourtant, j'ai un peu de mal à en parler. C'est mon métier, pourtant, et je sais très bien à quel lectorat Six photos noircies peut plaire et convaincre, mais inexplicablement, j'ai eu du mal à en parler.Allez, un bon coup de pied au cil, et je me fais violence. Imaginez une scène, pour commencer. On est en mars, ca devrait bourgeonner, mais allez savoir... [Lire la suite]
09 décembre 2012

Francis Scott Fitzgerald

On a toujours cette envie qui poind pendant les rentrées littéraires et rushs durant lesquels sortent pleins de textes et plonge le livre dans une effervescence saisonnière: les nouveautés, c'est bien mais faut aussi lire du fond. Parce qu'à force de se gaver de nouveautés, on fatigue un peu, et c'est dans ces moments là qu'on s'apercoit que le fond est reposant. Alors si vous voulez échapper aux nouveautés ou juste faire un break, n'hésitez pas à prendre un Fitzgerald. Je sais, je me répète et vous repond ce que j'ai rabaché tout... [Lire la suite]