01 juin 2020

Angle opposé

En complément du post d'hier sur Sylvia Plath (et pour lequel je ne mets pas de lien parce qu'il date d'hier, donc il est juste en dessous sur la plage d'accueil, alors bon), il me faut préciser à toute oreille attentive qu'à la réflexion, une deuxième lecture ne serait pas si inutile que ça. Je veux dire par là que la piste de la métaphore que me suggère une personne qui m'est chère, et dont les avis et opinions littéraires s'avèrent être de haute volée, se doit d'être explorée. A vous, donc de vous faire votre avis, comme... [Lire la suite]

31 mai 2020

Où, parfois, s'impose le pourquoi

Il y a quelque chose qui émane de ce genre d'objet. Pas de texte, n'en parlons pas encore, mais d'objet. Vous tombez dessus dans une librairie, généralement sur un comptoir (au vu de son épaisseur et de son prix, et l'éditeur joue forcément dessus) et, évidemment, ca vous pose question. Un tout petit texte, une nouvelle de quarante pages à peine, de Sylvia Plath qui, pourtant, est publiée sous forme de recueil plus ou moins importants et de textes, quoiqu'il arrive, plus longs que celui-là. Donc, si on publie un tel nom sous une... [Lire la suite]
15 mai 2020

Embûches et orages

  Oui, je me doute de ce que vous allez me répondre. Je commence cet article en vous disant que j'ai avalé cette BD un soir d'orage où le pluie martelait les volets, où les nuages grondaient et où la lumière brutale et crue des éclairs avalait l'espace autour de moi et que ces conditions matchaient particulièrement avec cette lecture et je sais quelle sera votre réponse: oui, certes, mais comment veux-tu qu'on se mette dans les mêmes conditions si, nous, on a pas d'orage ? J'en sais rien. Mais Alena, c'est assez bien foutu.... [Lire la suite]
14 mai 2020

Fitz ne méritait pas ça

  Parfois, il y a des ratés. N'allez pas penser que je suis gonflé de parler comme ça de textes de Fitzgerald, ce n'est pas d'eux que je parle. Lui, Fitzgerald, a toujours si maitriser l'art de la nouvelle et donner à ses textes une couleur qui fascine et donne envie de poursuivre necore et encore l'exploration de son oeuvre. Ce qui est regtrettable dans le cas de Magnétisme, c'est ce que La Nerthe, pourtant pourvue d'un catalogue sexy, d'idées remarquables et de goûts bien placés a pu faire de ses textes. La faute de frappe... [Lire la suite]
12 mai 2020

La texture de l'inconnu

Peut-être que vous ne vous êtes jamais penchés sur Lovecraft, ce ne serait pas si aberrant. Laissez-moi vous en toucher deux mots, alors. Parce que même si on le confond avec Warcraft ou Lara Croft, même si on se le figure possiblement comme un austère auteur anglais, on est parfois surpris de le trouver comme un auteur américain imaginatif et torturé, plein de grandes idées sur ce qu'autrefois on qualifiait d'horreur et qui est maintenant rentré dans la grande famille de la science-fiction, bien qu'il s'agisse plus de fantastique. ... [Lire la suite]
11 mai 2020

La caravane part

Ca y est, on peut y retourner. Les cafés ne sont pas ouverts et on est forcés de rentrer bouqiner chez nous, mais les ravitaillements sont de nouveau possibles. Martelons-le encore: sans retour de nous tous en librairie, librairie il n'y aura plus. Et c'est pas le tout de vous parler de La cathédrale, de L'origine du monde, de La guerre des salamandres ou d'Un après-midi avec Wackernagel, mais il faut que vous puissiez aller les chercher, aussi, non ? Plus encore: si on est confinés à nouveau (et bien malin est celui qui peut le... [Lire la suite]

08 mai 2020

Le silence qui suit

Vous aussi, je me doute, vous vous êtes déjà sortis de la le cture d'un texte court persuadés de l'avoir lu plus long qu'il le n'est. Peut-être même, plus loin encore, peut-on parler de la densité du texte, celle qu'on aperçoit en lisant, par delà les lignes de l'auteur. C'est un peu le cas du texte d'aujourd'hui. Le conte de la lune non-éteinte est basé sur une intrigue assez triviale et ses personnages peu nombreux. Son développmeent est rapide et son dénouement n'est l'objet d'aucun mystère ni d'aucun suspense. Plus encore: même... [Lire la suite]
06 mai 2020

Prendre un alligator

Prendre un alligatorcomme baby-sitterc'est faire preuve de légèretéou de malveillance Frédéric Lasaygues (1953 - 2010), "Carentan deux minutes d'arrêt", Castor Astral, 2003
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04 mai 2020

La foi et le fer

J'arrive avec un sacré texte, aujourd'hui. Un tel préambule ne devrait pax figurer en tête d'un article, mais je préfère vous en avertir quand même. Je me pointe avec des dieux-animaux, des guerriers prestigieux, un empereur caractériel et charismatique, l'apogée de notre époque coloniale, l'évasion par le lointain et la grandeur de l'Afrique. Rien que ça. "Oui, mais par quel biais ?", me demanderiez-vous, et vous n'auriez pas tort. Par le Caligula de l'Afrique australe, comète zouloue à la lumière aveuglante. Un beau, grand, fort... [Lire la suite]
01 mai 2020

L'aiguille dans la botte de foin

Il me faut confesser, avant de vous parler de Nature morte dans un fossé plus en détail, que je n'ai jamais vu la pièce montée. Je ne l'ai jamais vue sur scène, je veux dire. Montée, quoi. Nature morte dans un fossé, c'est une pièce mais pas vraiment, en fait. A force de relever autant d'Agatha Christie que d'Edward Hopper, de Nestor Burma que de Montalbano, du flic américan fan de jazz et consommateur de whisky que des coins reculés en marge de l'atmosphère exhalée par la terre des champs qui environnent Sienne jusqu'à s'inscrire... [Lire la suite]