05 novembre 2019

A la volette

Un petit opuscule, comme ca, au détour d'une librairie à la gare de Genève. Un petit éditeur suisse, aussi, mais dont j'ai déjà du parler ici il y a longtemps jusqu'à en faire un plus si petit que ça, puisqu'on le connait déjà tous. Guillaume Rihs, aussi, auteur du coin dont le nom me rappelait quelque chose d'un peu lointain avant que je me souvienne l'avoir plusieurs fois installé sur la table devant la fenêtre. Il y avait une table et un café, aussi, mais ça, on s'en fout un peu. Il est assez amusant, ce petit texte de Guillaume... [Lire la suite]

29 décembre 2016

Où je ne pense pas vous avoir parlé de celui-ci quand j'aurais du le faire depuis quelque temps

  C’est toujours un peu ardu d’entamer la rédaction d’un mail, mais je crois que je vais commencer par vous embrasser, tous chez Zoé, pour Les neiges de Damas. J’attendais de le terminer pour venir vous en parler, mais le texte s’est avéré finalement beaucoup plus puissant que je n’imaginais qu’il serait après la lecture des deux premières parties. Aux premières pages, le texte était suffisamment séduisant pour que j’aille emmerder mes collègues de l’histoire et leur demander des références sur l’histoire de la Mésopotamie,... [Lire la suite]
03 avril 2016

Disséction de l'instant

Il faut rendre hommage à Jean-Marc. Oui, j'appelle les auteurs par leurs prénoms, maintenant, et je les tutoie, même. Il faut te rendre hommage, Jean-Marc, et pour étayer cette idée nocturne et échapper au post laconique, il me faut livrer un petit quelque chose sur une bribe de son oeuvre, pour pouvoir cerner le bonhomme. Jean-Marc Lovay n'est pas l'auteur qui a inventé l'architecture littéraire du rêve mais celui qui la manie le mieux. Si vous regardez La négresse et le chef des avalanches de près, vous vous apercevrez assez vite... [Lire la suite]
21 septembre 2015

Le voyage à l'envers

Ou l'inattendu. Je commence directement l'article avec un titre alternatif, ce genre de truc possiblement annexable à un éventuel making of, à ceci prêt que la chose s'avère complexe à réaliser lorsqu'il s'agit de l'apposer en complément d'un écrit. Et maintenant que je me suis sorti de cette phrase, je ramène Bernard.Bernard Vuillème à ici engendré Pablo Schötz, personnage que je n'ai que vaguement envie d'évoquer s'il s'agit de son état et de sa situation actuelle parce que ce n'est pas le propos. L'important, ou du moins le... [Lire la suite]
15 avril 2015

Flashback

Oh, une réminiscence ! Puisque Zoé a ressorti Un après-midi avec Wackernagel et que je m'étais dit que je me servirais de cette occasion pour vous en causer un peu et puisque je suis retombé sur mon exemplaire tout à l'heure et que je me suis rappelé m'être rappelé de vous en causer un peu, je me dis qu'il faut m'y mettre. Pour autant, ne nous méprenons pas, vous en parler est forcément un flashback. Quand je l'ai lu, j'étais barbu mais pas pareil, j'avais dix ans de moins, je débutais et je revenais au salon après avoir dilapidé... [Lire la suite]
06 avril 2014

Calque, je t'aime !

Aujourd'hui, je vous bassine encore. Et promis, je n'essaierais pas de faire court, parce que je ne viens pas avec une daube comme j'ai pu vous en servir par boite de douze en septembre dernier.Aujourd'hui, je vous sers du Nouvel Attila, du Calque, du suisse, de la nouvelle, et une intro un peu foireuse que vous me pardonnerez, j'en suis sûr, pour faire rayonner votre charisme et votre magnanimité. Pour vous resituer le Calque, avec une majuscule puisqu'il ne s'agit pas du papier de la maternelle, c'est Seumas O'Kelly ou Bernard Amy,... [Lire la suite]

28 octobre 2013

L'homme tapis

Après avoir fait l’éloge du Bel Otage et nous être attardés sur la belle surprise que représente la lecture de La Scierie (éditions Héros-Limite), nous retournons en Suisse et plus exactement chez Zoé, maison d’édition genevoise qu’une nouvelle génération de lecteurs découvre en ce moment mais qui fêtera bientôt ses 40 années d’existence. Le catalogue de cette maison contient quelques 750 titres, on y trouve des auteurs prestigieux tels que Nicolas Bouvier, Robert Walser et Agota Kristof pour ne citer qu’eux, ainsi que quelques voix... [Lire la suite]
15 août 2012

Eros fakir

La formule que j'utilise ici comme titre ce ce post (admirablement brillant, je le sais par avance) n'est pas de moi. Je ne connais Richard Garzarolli que par la quatrième de couverture d'Un train peu en cacher un autre, mais je suis sur qu'il ne me tiendra par rigueur de cet emprunt qui me servira comme à lui à défendre un recueil qui nous a tous les deux séduit.Parce que force est de constater qu'on est pas trop de deux pour parler de ces nouvelles, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles ne son pas facile à décortiquer. La... [Lire la suite]
07 décembre 2010

Je serai alors au soleil et à l'ombre

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais commencer par reconnaitre la malhonnêteté de ma démarche. Je n'ai pas fini le bouquin (mais vous me direz que ca m'arrive de temps en temps), mais là, pour le coup, je m'écraserai si vous me dites que "Même pas soixante pages, merde !"Pourtant, qu'on ne s'y trompe pas: certes je ne suis pas allé bien loin et n'ai donc pas fait preuve de témérité mais je n'ai pas non plus été poussé au courage par le texte de Christian Kracht.Le sujet, pourtant, m'avait plutôt emballé. Il... [Lire la suite]
12 octobre 2010

Notre point de vue suisse

Pour être honnête, on ne peut pas vraiment dire que Notre point de vue suisse soit une œuvre de littérature. Pour ceux qui ne connaissent pas encore Carl Spitteler, ce qui est parfaitement concevable tant il est tombé dans l'oubli, quelques précisions s'imposent.Carl Spitteler est, si je ne m'abuse, le seul Prix Nobel suisse en ce qui concerne la littérature. Il a surtout écritau tout tout début du siècle et principalement des poésies et, sans vraiment avoir cherché et fait de scrupuleuses recherches bibliographiques (honte à moi... [Lire la suite]