22 août 2012

Bylines (2)

  En effet. Je me prends d'affection, voire d'admiration, pour ce folklore russe et ces mythes fondateurs. Et même, ce qu'Elli Kronauer qu'on appelle aussi Antoine Volodine (et vice versa), apporte à ces légendes et les alimente comme Chrétien de Troyes, Richard Wagner, Michel Rio ou Alexandre Astier ont alimenté la légende arthurienne.Pour arriver à Ilya Mouromets, parce qu'il est dans le titre ce n'est pas pour rien (transition de haute volée, dites donc), quittons Sadko à Novrogord et suivons Ilya de Mourom à Kiev. Ilya est... [Lire la suite]

17 août 2012

Le pourquoi, le comment, et le reste

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Une femme avec personne dedans n'est pas une lecture d'été. On est pas du tout dans le style plage et crème solaire indice machin. Remarquez, on y trouve pas non plus de gamins en anoraks barriolés qui se roulent dans la neige, ni cerisier fleuri, ni douceur pluvieuse de rentrée. C'est un peu intemporel, ce texte finalement. Il se lit à des périodes précises mais non définies, et ne prend place nulle part. Pour être moins évasif, il s'agit de l'identité. Chloé Delaume se pose elle même la... [Lire la suite]
15 août 2012

Eros fakir

La formule que j'utilise ici comme titre ce ce post (admirablement brillant, je le sais par avance) n'est pas de moi. Je ne connais Richard Garzarolli que par la quatrième de couverture d'Un train peu en cacher un autre, mais je suis sur qu'il ne me tiendra par rigueur de cet emprunt qui me servira comme à lui à défendre un recueil qui nous a tous les deux séduit.Parce que force est de constater qu'on est pas trop de deux pour parler de ces nouvelles, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles ne son pas facile à décortiquer. La... [Lire la suite]
12 août 2012

Bylines

Parce que l'envie m'en prend et que la découverte d'une info m'a pas mal surpris et enthousiasmé, je vais vous embarquer vers ailleurs. Au détour des rayons d'une librairie en faillite et de livres bradés, j'ai lu au détour d'une page, d'un livre que j'avais acheté en ayant juste vu le nom d'Elli Kronauer, les bardes de Sibérie.Ou du moins, bardes tels que nous, nous envisageons la musique gauloise et sa tradition orale. Parce que cette tradition orale a survécu là bas, dans ces régions pas commodes, jusqu'au début du XXe siècle,... [Lire la suite]
09 août 2012

L'auteur a fait exprès

Encore le genre de texte duquel je n'attendais rien en particulier. Histoire de ne pas être en manque et de se la couler douce quand même, quelques lectures dans lesquelles on a pas trop besoin de s'investir. C'est un peu ca, la lecture de plage, finalement, pas besoin d'aller voir chez des auteurs qui écrivent mal et sans contenu pour pouvoir se reposer. Donc, Suzanne. Loin des daubes et pas si près des joyaux. On a la une petite autobiographie sans doute très académique, l'histoire d'une famille par la voix du seul littéraire qui... [Lire la suite]
06 août 2012

Où l'on voit qu'il n'y a pas de quoi crier au scandale, mais que bon, quand même...

Puisqu'on est en vacances, alons fureter là où on ne va jamais, et éclusons ce stock de bouquins qu'on a acquis et relégué dans un coin sous prétexte que finalement, on ne croyait plus au contenu. Et puisque Tuez-moi s'est avéré être, finalement, une bonne surprise, pourquoi pas Tito est mort ? Donc, on y va. Comme les Fitzgerald avec lesquels je vous bassinais en juillet et comme un recueil qui sortira en septembre, il s'agit de nouvelles (et si je me suis enfermé dans ce genre, c'est bien parce que je n'ai pas fais exprès). Un peu... [Lire la suite]
04 août 2012

L'heure du tea

Pour la forme, soyons raccord avec l'actu.Les deux gaillards qui monopolisent les manchettes, les Riner et Agnel, ben quand l'un fait Sciences-Po, l'autre adule Nabokov.Voilà. C'est tout.
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01 août 2012

Ce qui vient de l'horizon

Qu'on me pardonne on manque d'assiduité aux livres, ces derniers jours. Jeux Olympiques obligent, je déplore cette chronophagie dont je suis victime sans rien faire pour y remédier. Et puis bon, les escrimeurs francais s'étant tous fait plier les uns après les autres, je reviens logiquement à mes premières amours. Donc, Tuez-moi. Pour de faux, hein, mais Tuez-moi. Il s'agit là d'un opus qui ne ressemble en rien à son apparence. On s'imagine un texte court, vite ingéré et presqu'aussitôt oublié, mais on s'apercoit finalement assez... [Lire la suite]