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La Confrérie des Libraires Extraordinaires
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16 novembre 2011

Du charme comme personne

robl_sAprès les prix, un qui n'est pas dedans. Ni même sur les listes. Rien a foutre, allez hop !

Encore une fois, je me ramène avec un avertissement dont vous ne ferez rien puisque je n'en fais moi même que dalle malgré le nombre de fois que je le clame ici: c'est un recueil de nouvelles et je rame toujours pour les défendre.
Mais là, c'est bien.

Ce sont des nouvelles, mais en dehors de ca, les définir n'est pas si aisé. On a une sorte de fourre tout, des thèmes somme toutes très riches et qui mériteraient sans doute plus qu'une nouvelle (ou alors, des nouvelles un peu plus longues) pour en faire vraiment le tour. Pour vous donner quelques exemples, on a une nouvelle sur la Libye, non pas sur Kadhafi & Co, mais sur la Libye dans l'absolu (si, si); une histoire de négociations entre Saint-Louis et un haut dignitaire du Moyen-Orient qui se règle en partie d'échecs; un artiste tari dépendant des balbutiements musicaux de sa voisine du dessus...

Mais là encore, on se retrouve face au problème. La mémoire de riz (titre d'une des nouvelles, d'ailleurs, qui effectivement, est sans doute la meilleure de toutes) est un recueil qui ne fait pas exception aux recueils de nouvelles en général et est irrégulier. Pourtant, à bien y regarder, les terrains sur lesquels Blas de Roblès nous emmène ont une certaine emprise sur le lecteur.
Et on se surprend régulièrement, après avoir terminé la lecture d'une nouvelle, à vérifier si tel ou tel personnage dont il vient de nous parler a vraiment existé. Prenons par exemple l'exemple de David d'Ashby, ce diplomate anglais du XIVe siècle qui aurait été nommé ambassadeur en Asie Centrale, y aurait passé quinze ans, serait mort à Florence une fois sa mission achevée, aurait profité de ces années pour rédiger une histoire de l'Asie. Au XIVe.
Ben oui, il a existé, David of Ashby, il a bien écrit cette histoire de l'Asie. Même si un ambassadeur occidental dans une cour en Asie (et pas en Chine, attention) pour y passer quinze ans et y avoir les faveur de l'empereur n'est pas une histoire concevable au Moyen-Age, ben c'est vrai.
Et a priori, Blas de Roblès a pris tout ce qu'on savait du personnage et brodé autour une histoire invérifiable mais très poétique, très prenante, voire inquiétante sur les bords. Pour en dire quelques mots sans trop vous en dire, il est question d'un sac de riz qui contient un manuscrit capable de répondre à toutes les questions que l'homme peut se poser. Sans vous en dire plus, parce que vous découvrire vous même l'atmoshpère, le charme et les subtilités de La mémoire de riz, qu'il s'agisse de la nouvelle ou du recueil à qui elle donne son titre.

Et qu'est ce qu'il est créatif, le Jean-Marie...
Et qu'est-ce qu'il écrit bien...

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Commentaires
A
Alors ca me fait plaisir de voir que ca te fait plaisir de voir que je trouve qu'il écrive bien ! :p
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C
Oh que ça me fait plaisir de lire que toi aussi tu trouves qu'il écrit vraiment ce cher Jean-Marie, si tu as un petit peu de temps pour en lire un plus conséquent, prends en lecture "Là où les tigres sont chez eux".
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