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La Confrérie des Libraires Extraordinaires
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15 septembre 2011

Parlons de Pascal

garnier200

Et pour faire écho au post certes plus récent que celui ci, dans la technique du moins, mais en fait antérieur juste pour que vous puissiez le lire avant celui là, je m'en vais, droit dans mes bottes, vous parler de Pascal Garnier.

Certes, je n'ai pas encore tout lu, de Pascal Garnier, mais le plus frappant chez lui est la prévisibilité de la construction de ses romans et la faculté qu'ils ont à nous surprendre malgré tout.
On est plus, chez Garnier, dans le roman sombre, aux relents glauques par moment. Les personnages sont hyperréalistes et paraissent, du coup, comme n'importe quel badaud qu'on peut croiser dans la rue. Et systématiquement, alors qu'on les regarde évoluer avec fascination alors que l'intrigue semble assez simple, on sent que quelque chose couve. On sait parfaitement que ce qu'on va découvrir va nous laissez sur le cul et on se prépare à tout, mais (et c'est là ce qui provoque l'admiration) pas à ce qu'on lit. On se prépare à tout, mais pas à ca, même si après coup on s'apercoit, après une relecture, que Garnier a placé çà et là les indications nécéssaires mais qu'on ne peut comprendre qu'avec le dénouement qu'elles indiquent.

Pascal Garnier (dont l'oeuvre, soit souligné au passage est polymorphe, il s'est aussi illustré dans la jeunesse) pose toutefois un problème majeur. Au moment précis où l'admiration qu'on lui voue nous pousse à le vanter auprès de notre entourage, il nous faut vite la fermer pour n'ôter aux futurs lecteurs que nous aiguillons aucune surprise que Pascal Garnier, par sa plume, ménage, place, construit, échafaude avec une minutie tout particulière. C'est aussi précisément la gestion des cent pages avant les dix surprenantes qui prépare et donne tout son sens à l'effet de surprise que mérite le dénouement.
Ce qui nous oblige tous à offrir du Pascal Garnier à Noël et de devoir expliquer à celui ou celle qui le recoit ce que c'est comme bouquin, sans pour autant en parler à outrance, ce qui me pousse à vous recommander, du coup, de ne pas lire cet article même s'il ne fait qu'égratigner ladite suprise plus que la meurtrir.

Et puis de toutes facons, vous la connaissez, la conclusion de ce laïus, vous le lisez, et puis voilà !

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Commentaires
C
Ben voui Pascal il faut le lire parce que comment dire ben c'est trop trop bien. Comme le dit si bien ma maman qui a lu "Lune captive dans un oeil mort" , c'est une belle leçon de vie dans chacun de ses romans.
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