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La Confrérie des Libraires Extraordinaires
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1 septembre 2011

Qu'est ce qu'on peut faire de plus ?

orlosLe thème m'avait fait tilter très tôt, dès que notre représentant nous avait parlé du bouquin dont il est question quand ? Maintenant.

Il s'agit d'un vieux monsieur octogénaire, proche d'un déménagement, et qui se retrouve dans sa cave à retrouver une liasse de lettres entourée d'un beau ruban qui n'a pas bougé depuis fort longtemps, le cachet de la poste fait de toutes facons foi: elles datent des années 1950 et ont été postées depuis la station balnéaire où il allait passer ses vacances en famille. Alors, le bon vieux temps et tout ca le poussant à ouvrir les lettres avec soixante ans de retard, le voilà qui les lit. Et apprend du même coup sa paternité.
Et comme vous me connaissez très bien, vous savez déjà que mon pitch s'arrête là, pusique si je vous raconte tout, c'est pas du jeu.

Alors bon, c'est très bien. Le thème est alléchant (mais ca, je l'ai déjà dit) et ce genre de choix engendre généralement un texte intéressant. Et tout le problème est là.
Les personnages sont certes attachants mais pas très fouillés, pourraient être mieux campés et plus profonds mais dans tout ca, le principal problème est que la plume elle même est commune, ni vraiment formidable ni rebutante, ce qui l'empêche de rattraper la manière qu'à Kazimierz Orlos de tourner autour du pot. On se retrouve avec un vieux monsieur, qui, presque honteux et en tout ca sous le choc, tente de courir après son passé pour rattraper une boulette due à une amourette prise à la légère et on se retrouve, malheureusement, avec des pages qui servent certes des petites intrigues satellites mais pas vraiment le thème principal qui est, au fond, la raison d'être du texte.

Sans rien enlever aux autres intrigues qui fourmillent sans le roman, on s'attend à tellement autre choise qu'on est déçu, et on se retrouve au final presque décu de ne pas s'attacher à un texte qu'on aurait aimé aimer. Du coup, on se dit que "Merde alors".
Si vous avez le temps, n'hésitez pas quand même à jeter un coup d'oeil, le roman n'est pas conchiable, mais s'éloigne tellement de la raison pour laquelle on est attiré vers lui (en y revenant régulièrement, toutefois, mais pour y revenir, il faut s'en éloigner d'abord, hélas) qu'on est décu.

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