Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Confrérie des Libraires Extraordinaires
Newsletter
Archives
Derniers commentaires
13 octobre 2010

Téléscopages

telescopages"Tu verras, c'est angoissant" m'avait-on prévenu avant que je ne me lance dans la lecture de Téléscopages. Pourtant, et même si je comprends le point de vue, je n'ai rien trouvé de particulièrement stressant. C'est la structure du texte et le contenu ainsi articulé qui avait motivé ce point de vue.

Parce qu'il faut bien dire que la construction du récit de Fabienne Yvert, celle là même qui expose en ce moment à la Halle Saint-Pierre, est singulière et à ma connaissance (faible, mais connaissance quand même, non mais ho !) aucun récit n'est construit comme ca. D'autant plus que cette dite construction donne la possibilité, et elle ne s'en est pas privée, de conférer une richesse vertigineuse au récit. On est entre le journal, l'épistolaire, les recettes de cuisine, les schémas, et tout un tas d'autres gadgets dont le nombre aussi important pose la question de la contenance du bouquin. On n'avait pas vu tant de gadgets depuis Mary Poppins et son sac.

Pour autant laissez moi vous prodiguer quelques conseils.
Premièrement, ne vous attendez pas à une oeuvre littéraire comme vous avez l'habitude d'en lire et comme on peut en trouver sur ce blog, vous serez déçu. La différence entre les romans conventionnels et le livre de Fabienne Yvert doit changer la manière dont on aborde Téléscopages.

Deuxièmement, et c'est là un aspect ennuyeux de la chose, lu en une fois, Téléscopages est assez lourd et pataud. On peut organiser la lecture, du coup, de deux manières différentes.
Ou bien, on l'entrecoupe d'autres lectures et on en lit un quelques passages entre Pascal Garnier et Jacques Chessex; ou bien on part du principe que Téléscopages est une sorte de recueil de nouvelles très courtes, auquel cas on peut se permettre de sauter des pages, de lire le milieu avant le début, de passer en accéléré et de rembobiner, ou je ne sais pas quoi. Ca, c'est vous qui voyez, vous organisez le tout comme ca vous chante.

Et surtout, n'oubliez pas la Halle Saint-Pierre. Force est aussi de constater que le contenu, très proche de ce lui du bouquin, passe mieux sous la forme d'une expo que sur papier.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité