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La Confrérie des Libraires Extraordinaires
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30 septembre 2010

Et en plus, il faut trouver un titre

Aujourd'hui, et pour une fois, on ne va pas parler d'un livre directement.

Partons, pour commencer, sur un postulat de base assez simple: vous connaissez ou avez entendu parler des éditions Attila. Eh bien cette maison participe à une exposition qui se tient dans la Halle Saint-Pierre, dans le quartier fort sympathique des Abbesses, où Fabienne Yvert expose ses dessins et sculptures.

L'expo en elle-même, on en fait vite le tour mais elle vous incite malgré tout à rester pour que vous la voyez encore, et du coup, force est de constater que s'en détacher pour y aller n'est pas si facile. Il faut y voir une expo qui fait baigner le lieu dans une ambiance chaleureuse et détachée qui donne envie, même sans rien faire de particulier et en restant passif, de rester dans la salle, même sans rien faire de particulier, de rester assis à humer l'air devant un café, par exemple.

Et pour ceux qui se prennent déjà la tête en se disant que oui, mais l'art, ca fait quand même un peu peur (même si leur pensée n'est pas forcément erronée), qu'ils gardent à l'esprit que l'expo est parfaitement dans l'esprit de la ligne éditoriale d'Attila. Ils m'arrêteront eux mêmes si je me trompe, mais l'image que j'ai de leur catalogue se résume assez simplement.
Attila fonctionne au coup de coeur, soit avec un mode de décision trivial mais louable: on ne publie que ce qu'on aime vachement. Peu de maisons fonctionnent par ce biais mais elles sont en général les meilleures. Après, le lecteur n'adhère pas forcément à tout, mais en ce qui concerne Attila, il faut reconnaitre qu'il y a une matière dans tous leurs bouquins.
Donc, il ne faut pas avoir peur d'aller voir une expo. D'autant plus que celle ci est loin des conceptions pompeuses de l'art. On est à des années lumières du leitmotiv qui veut que dans chaque oeuvre on trouve un message social, ou politique, ou une critique de la société; ou bien qu'il faille lire à travers les lignes pour voir ce qui se trouvait dans l'esprit de l'artiste à ce moment là. On a juste une artiste qui a pondu ses oeuvres parce que l'idée lui plaisait, qu'elle trouvait ca chouette. Et en plus, le moins qu'on puisse dire, c'est que même dans une certaine nonchalance, elle a mis à épreuve sa créativité et son imagination.

Du coup, ca se rapproche peut-être plus de la culture que de l'art. Et perso, je trouve ca encore mieux.

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