Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Confrérie des Libraires Extraordinaires
Newsletter
Archives
Derniers commentaires
13 janvier 2010

L'article promis

Une question se pose toutefois.
(Pour ceux qui prenne en cours le réveil de la Confrérie, jusque là amorphe, laissez moi vous faire un résumé de l'article précédent: puisque mes compères ne foutent toujours rien, c'est moi qui recommence à bosser en solo pour le groupe. J'admets avoir eu du mal à me plonger dans un bouquin pendant quelques mois, sauf dans Claude Ponti dont je parle aujourd'hui et Robert de Boron pour lequel on verra plus tard.)

Une question, disais-je. Ai-je, avec mon ton d'intello patenté, la fibre nécessaire pour défendre des ouvrages jeunesse ? Probablement pas.

Pour autant, j'insiste sur le faits que les ouvrages jeunesse ne sont pas exclusivement réservés aux gamins, sauf les imagiers.
Par exemple, prenons l'exemple des Trois Brigands, de Tomi Ungerer. Gamin, tu frissonnes en suivant les pérégrinations de la gentille petite fillette dans la grande forêt sombre où sévissent trois brigands vêtus de ténèbres qui détroussent les voyageurs cons et imprudents. Plus grand, tu vois au delà de l'histoire et t'apparaissent les subtilités du scénario et des illustrations, tu le prends comme une plongée dans l'univers que recrée l'auteur. Tu ne vois pas de la même manière ce conte adulte qu'enfant.

Il en va de même pour Claude Ponti. On peut même effectuer un parallèle entre Tomi Ungerer dans les années 1960 et de Claude Ponti maintenant (alors certes, vous me direz que Les trois brigands, on a tous grandi avec et que ce n'est par conséquent pas forcément particulièrement lié aux années 1960, mais de toutes facons, Ponti aura d'ici peu le même caractère intemporel qu'a Ungerer maintenant).

Pour autant, faire une critique sur l'oeuvre de Ponti en général relève de la haute voltige. Non pas que je n'en suis pas capable, mais si. Certes, on retrouve dans plusieurs volumes différents Blaise, le poussin et ses innombrables acolytes, dans leur univers fantaisiste à la fois très proche et à milles lieues d'Olivier Rameau, avec un monde recrée, un quotidien rythmé et toute une vie organisée autour d'eux dans un monde ailleurs, mais fourmillent dans sa bibliographie toutes sortes de monde et de créatures étranges et fascinantes, aux histoires rocambolesques mais systématiquement trop courtes.
Ne cherchez toutefois pas votre bonheur dans les histoires, mais scrutez attentivement les planches, qui en disent plus sur chaque monde recrée dans un volume, malgré une histoire succincte et en retrait. Cherchez les détails délicieux dans les illustrations, parfois bien cachés, et délectez vous de les trouver.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité