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La Confrérie des Libraires Extraordinaires
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1 septembre 2009

Culte

culteCulte est un bouquin singulier. Lyubko Deresh, aussi. Deresh est plus jeune que le Comte et plus vieux que moi, et a le même âge que Ravhin. Comme Lyubko le dit lui-même (s’il m’autorise à l’appeler Lyubko), sortir de l’adolescence lui a plu, et l’underground qui ponctue son bouquin n’est pas gratuit. Luybko n’a pas inventé cette culture mais l’a exploré consciencieusement et ce passage par sa période underground rend son bouquin plus vrai, encore.

Pour la petite anecdote, et beaucoup d’entre vous, après la lecture de Culte, resteront scotché par ce détail, Lyubko a rédigé ce roman au court de sa seizième année.

 

Le personnage principal, Yurko, apprenti prof de bio, a été affecté dans un collège d’une petite ville morte pour y faire ses armes. Au départ, tout de passe bien, mais il va être en proie, lui-même amateur de sensations fortes (pas de parapente ni de saut à l’élastique, qui sont des sensations fortes, certes, mais pas grand-chose par rapport à ce que Yurko lui-même vivra) et d’expériences diverses, va se retrouver dans des rêves éveillés, des rythmes effrénés, et tout un tas de choses que, pour le bien de cet article, je n’énumérerais pas.

Premièrement, parce qu’il faut bien vous laisser un peu de surprise dans la lecture de Culte ; deuxièmement, parce que je suis très mauvais lorsqu’il faut parler de l’underground et de ce qui tourne autour. Le sujet est vaste, et  , même si le but n’est pas d’en présenter la culture, en livre les grandes lignes et montre à quel point ce monde est vaste et varié.

Je ne suis définitivement pas doué pour expliquer de quoi retourne ce monde, l’image que je m’en fait est suffisamment étendue pour que je ne sache pas par quel bout commencer, ni comment en parler le mieux. Je me figure cet univers mais me retrouve démuni lorsqu’il me faut disserter dessus, non pas par souci de ne pas être compris mais par simple souci de trouver les mots.

 

Pour ceux qui, littérairement, se demandent ce que vaut l’écriture de Lyubko Deresh, on peut essayer de le comparer à Youri Andrukhovych, les deux romanciers revendiquant la sympathie mutuelle qu’ils s’éprouvent (même si le premier, bien que jeune, a déjà l’expérience de quatre publications en Ukraine et une traduction chez nous ; le second a beaucoup plus d’écrits publiés, mais pas plus de quatre en francais). Pour ceux qui ne connaissent pas Andrukhovych, ce qui peut se comprendre, il a une plume qui rappelle celle de Deresh. Voilà.

Pour conserver un semblant de sérieux, Deresh se revendique fan de Burroughs, Led Zeeplin, ou Kerouac. Pour situer un peu le personnage…

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