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La Confrérie des Libraires Extraordinaires
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28 août 2009

Ce titre porte bien son nom.

Mais je ne dirais rien à propos du corolaire entre ce titre et ce que j'en dis.

L'idiot. Fedor Dostoïevski, Actes Sud, environ 10€ ( deux volumes )

J'ai commencé par le plus grand des hasards ce livre. Je tape dans le classique, je sais. Mais c'est pas forcément une valeur sûre.
Seulement j'ai beaucoup accroché à cet ouvrage. Mon commentaire sera succinct car ma lecture a oublié l'objectivité du libraire ( objectivité qui n'existe pas ).

Beaucoup de gens savent qu'un livre est dangereux. D'abord pour soi-même, les autres je m'en fous un peu. Pour la bonne raison qu'il peut se cacher entre les lignes des souvenirs. Des bons, des mauvais, des pires. C'est en ça qu'un livre peut vous marquer plus qu'un autre.
C'est pour cette raison que j'ai de plus en plus de mal à lire. Je préfère écrire davantage et errer. Mais je me dois à vous ( lecteurs )

J'ai retrouvé beaucoup de moi dans ce livre. D'autant après un voyage personnel dont je n'ai plus aucune envie de parler à qui que ce soit.

J'ai même presque plus envie de continuer cette critique. Je vais dire quoi, c'est bien, c'est un peu lourd à lire, c'est presque une indigestion de dialogue, c'est trop de la balle.
Mais faut faire semblant, toujours montrer qu'on a la patate, le super sourire. Et toutes ces conneries.

Alors voilà. On a un peu de mal avec cet ouvrage, mais il est d'une force saisissante, le personnage du prince, de Rogojine ( je l'aime bien celui-là ) de Nastassia Filipovna. On les retrouve dans notre vie de tous les jours. Je me suis trouvé trop de points communs avec le prince. Mais la lecture est fascinante, une telle écriture ne mérite pas qu'on ferme ce livre.
Après libre à vous de vous contenter des blablas habituels sur Dostoïevski.  Mais j'estime qu'on doit en lire un au moins une fois dans sa vie.

Et je me demande ce que je vais pouvoir lire après ça. Laissons le hasard user de son charme.

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