Le roman de Violette, la marquise de Mannoury d'Ectot, le serpent en plumes, environ 6.00 euros.
J'ai parlé avec tellement d'enthousiasme de ce livre que mes amies me l'ont quasiment toutes emprunté. Ce qui amène un délicieux souvenir dans la narration de ce post.
Une confidence d'une amie qui me disait l'avoir lue dans son intégralité plongée dans sa baignoire, lumières tamisées à la bougie, musique douce, verre de vin rouge. Elle me confié avoir posé un lapin à son copain de l'époque ce soir-là pour le lire.
Ma réputation était faite à l'époque ( 2006 ).
J'ai beaucoup aimé ce livre. C'est mignon, léger. Idéal pour un voyage qui s'éternise et que vous souhaitez adoucir davantage qu'avec la vue d'une jolie fille jambes élégamment présentées.
( j'aime le train )
Je vous conseille vivement la lecture de cet ouvrage en couple, prenez une situation confortable et chaleureuse, lisez donc ce livre et laissez l'atmosphère se charger du reste.
L'histoire concerne une jeune femme qui fait l'apprentissage des plaisirs charnels en compagnie d'un homme qui verra son intérêt pour la charmante aller crescendo. Mais évidemment dans ce type d'ouvrage qui est plutôt adressé aux salons de lectures entre femmes de l'époque, l'histoire n'est qu'une toile de fond. L'important dans cet ouvrage est le style, c'est mignon.
Oui c'est mignon, léger, très agréable, poétique.
Mais le truc avec ce livre c'est qu'il a une importance dans ma vie non négligeable et que vous trouverez dans le livre. Si du moins vous avez un peu d'imagination. J'en souris encore avec un certain délice à l'évocation de ce souvenir, et de ceux qui ont suivi.
Bien sûr les puritains d'entre vous s'attendront à un frisson érotique intense ( autrement dit la gaule ). Je leur dirais une chose, passez votre chemin. Rien de porno, pas de partouzes explosives, pas d'horribles délires sadiques ou masochistes. Pas d'animaux ni d'enfants.
Bref un roman léger, doux. Idéal pour découvrir les vertus de l'écriture féminine en la matière et non la production actuelle masturbatoire qui hélas fait des ravages.
Sur ce bonsoir chers lecteurs, je dois m'en retourner à mon propre travail. De plus il s'est produit un changement plus que conséquent dans ma vie.
Et ça n'est pas pour me déplaire d'ailleurs. Mais on verra bien.
Le comte, qui samedi soir à fêté joyeusement son vingt-cinquième anniversaire.