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La Confrérie des Libraires Extraordinaires
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10 juin 2009

Prix du livre rock, and the winner is...

sonic_youth  Laissez moi vous dire tout d'abord que je suis assez content! Étant depuis le lycée un fan de ce groupe culte!

La soirée était assez réussi. Ca sentait l'ambiance rock et l'évenement. Le bar complet. 22h. La frénésie. L'impatience. La foule. Les bières servis. La musique. Le rock. Le rock! Retard. En retard. Finalement ce n'est que vers 22H30 que la remise du prix commence. Présentation des livres. Et...

Annonce du vainqueur.

Le délire.

La musique de Sonic Youth qui retentit!

Applaudissement et peu de déception. La soirée était à la fête. La fête du livre et la fête du rock. Très bonne soirée et bonne surprise avec ce sonic youth.

Moi j'ai quelques surprises pour vous! En exclusivité les interviews de Jean Baptiste Alméras, libraire à l'Arbre à lettres république, président et créateur du prix du livre rock; suivit de l'interview de Djadid Rawat, manageur de groupe de rock et patron du bar le Motel.

Interview de Jean Baptiste Alméras, président du jury et de l’association du prix du livre rock/ Ravhin pour les libraires extras.

Libraire extra : Tout d’abord merci d’avoir accepté de répondre à mes questions. Bravo pour cette initiative (la création du prix), je crois que c’est une très très bonne idée.

Jean Baptiste Alméras (un peu gêné) : Et bien merci.

Lb : Qu’est ce qui a motivé la création du prix du livre rock ?

(A ce moment petite coupure, deux des membres du jury ont une petite altercation verbale. « c’est pas grave c’est rock’n roll » nous dira Jean Baptiste Alméras philosophe)

Reprise de l’interview :

Jba : Qu’est ce qui a motivé ça ? En fait c’est une vielle idée. Ca fait dix ans que j’ai eu cette idée en lisant des bouquins qui sortaient petit à petit et pas vraiment marqués. Et puis ces dernières années il y a la production éditoriale qui s’est beaucoup accéléré. Enormément de bouquins qui sortent et donc le prix peut aider les lecteurs à faire des choix. C’est vrai que il y a pleins de bouquins qu’on aimerait bien lire, mais entre nous, une bio des stones, il y a eu dix, alors pour savoir laquelle il faut choisir… Pour aider sur des choses comme ça.

Lb : Comment s’est déroulé cette sélection des livres ? Est-ce que ça a été difficile ?

Jba : Non ça n’a pas été difficile mais animé ! C’était vachement bien.

Lb : Et ce qui a motivé pour cette sélection ?

Jba : Alors ce que l’on a voulu faire c’était de montrer un peu tout ce qui se faisait. Que ce soit de l’album illustré ou autre. Au départ je voulais faire deux prix. Un prix essai et un prix roman (album Bd…). Par manque de temps et d’énergie on a tout regroupé. On a donc voulu montrer tout ce qui se faisait comme publication. Essais…romans…bouquins de photos…des choses comme ça. C’est une première édition (1er prix du livre rock) c’était donc un peu pédagogique.

Lb : Le prix du livre rock va-t-il évoluer ? Ou bien vous allez continuer sur la même lancée, disons, pédagogique ?

Jba : Je pense que l’année prochaine il y aura deux prix. C’est vrai qu’entre un bouquin illustré, un essai ou un roman, il y a peut être un déséquilibre. C’était très serré entre le Sonic Youth et le Exile on main street.

Lb : Les arguments qui ont penchés en faveur de sonic Youth ?

Jba : La qualité de l’ouvrage ! Tout simplement.

Lb (en riant) : Ah oui, là je vois que ça pétille dans vos yeux ! Il y a eu un coup de cœur sur le Sonic Youth ?

Jba : Oui ! Mais pas que de ma part. 6 voix contre 3.

Lb : J’ai vu que la composition du jury était assez diversifié, des libraires, des critiques de rock, journalistes, manageur de groupe… Une volonté de donner une crédibilité au prix ?

Jba : Une crédibilité ? Oui on ne voulait pas un jury composé que de musiciens, de rockeurs uniquement… Et puis il n’y a pas vraiment de spécialiste. On voulait quelque chose d’assez éclectique, pas forcément de Grand nom de la littérature comme les jurys sont souvent nomin__7composés.

Lb : Vos impressions sur la soirée de ce soir ?

Jba : Ah bah je suis ravi une fois que c’est terminé ! (Jean Baptiste Alméras a du faire une discours devant une salle comble. Ce fut terrible pour lui !) (Riant) Je déteste parler en public. Je déteste ça ! Les gens sont apparemment contents. Et moi je suis très content. Ca s’est bien passé. On a réussi à mener le projet au bout, au départ c’était vraiment sans moyens.

Lb : C’était dur de monter ce projet ?

Jba : Oui, pour les libraires, le prix du libre rock ce n’est pas toujours des choses qui leurs parlent. Ils ne sont pas tous intéressés par le rock. Au début ça a été des sourires en coin… (il sourit) Un petit peu… Et puis maintenant ça a l’air de s’installer.

Lb : Jean Baptiste Alméras, je vous remercie beaucoup !


Interview Djavid Rawat gérant du bar le motel / Ravhin pour les libraires extras

Djavid : propriétaire du bar le motel et manageur d’un groupe (spaw ?), m’a valu pour être membre du jury.

Lb : Les délibérations se sont bien passées ?

DR: Ca a été assez mouvementé, assez drôle, une ferveur… y’a eu beaucoup de… comment dire de questions autour des deux finalistes, c’était le sonic youth et le « Exile on main street »,

Lb : La sélection ?

Dr : on a viré ceux qui étaient pourris, après une première sélection y’en a deux qui sont sortis du lot.

Lb : Qu’elles ont été les critères pour la sélection des livres ?

Dr : Il y a eu de grandes réflexions sur ce qu’est un livre rock. On a choisi les livres qui nous ont le plus touchés, et au final celui qui nous a le plus emmené. Beaucoup hésitait entre les deux (Sonic Youth et Exile on main street).

Lb Quels ont été les arguments pour sonic youth ?

Dr : C’est un livre magnifique. Un culot de la part de l’éditeur de publier un livre comme ça. Au dela de ça ce n’est pas juste un beaux livre avec des belles photos tout ça, un peu un livre d’art, Il y a aussi un contenu éditoriale assez fort. Ce que j’ai bien aimé aussi, c’est que ça s’approche comme un album de Sonic Youth, ça paraît un peu reboutant au début, mais au final quand on se plonge dedans c’est assez fascinant. J’ai aussi aimé l’approche, ce n’est pas snob et poseur, pas hautain du tout. Ca a vraiment bien marché.

sonic_youthLb : Au final, combien de voix pour Sonic Youth ?

Dr : Je crois…3 pour Exile on main street et 7 pour Sonic Youth.

Lb : Merci Djavid, à l’année prochaine !

Ps: Il y aura en commentaire d'autres interviews, dont celle de Mickael Marchal, collègue travaillant à l'Arbre à lettre république et qui a suivi de près ce prjet.

Ravhin/l'Afghan.

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