Anthologie
Anthologie de la nouvelle
Serbe, Gaïa au prix de 25 €
Vous trouverez cet ouvrage d’occasion
au Gibert Joseph 5e arrondissement.
J’ai dévoré ce livre. J’avais
des a priori concernant la littérature de l’est. Je ne m’en cache pas. Ayant
connu quelques déboires avec Dostoïevski à mes premières heures littéraires. Je
me suis réconcilié depuis avec lui grâce au « Joueur »
Puis est venu après
copieusement épuisé ce livre, la curiosité d’approfondir dans cette voie lorsque
j’ai entendu parlé de cette anthologie.
J’ai donc acheté ce livre. Et
là s’est produit le choc.
C’est fort, c’est puissant, c’est
vrai. C’est un imbroglio drôlement bien agencé. Une littérature nourrie de siècles
d’histoire, et pas n’importe quelle histoire, pas la fainéantise de la littérature
française ou anglaise. Non une véritable histoire, c’est un sacré choc que de
lire ça.
Même si la guerre reste une
ritournelle dans les thèmes abordés, elle reste le prétexte à la libération des
mots, de toile de fond de personnages presque lyriques.
C’est une envolée comme j’en
ai rarement vu. Tant dans la forme que sur le fond, les deux se rejoignent, s’entrecroisent,
jouet à cache-cache par moments.
Non vraiment c’est une découverte
inouïe et je m’y replonge parfois.
J’avais voulu du changement
dans mes lectures, et ça mes amis c’en est un.
La nouvelle a encore de biens
beaux et longs jours devant elle. Je me retrouvé errants dans les rues décrites
aux côtés des personnages. J’ai même partagés certains déboires. Je laisse le
soin au lecteur d’imaginer lesquelles.
La critique est courte
certes, mais je suis à court de vocabulaire autre que « c’est beau ».