Neige
Bien qu'on m'est conseillé avec enthousiasme et conviction la lecture de "Neige", il m'est impossible de rejoindre les avis que j'ai eu sans être faux cul.
Alors certes, le Japon du XIXe, le voyages plus où moins initiatiques là bas, avec zenitude de la neige et tout le bordel, c'est poétique et apporte du cachet au bouquin. On peut même y trouver un certain charme, malgré, pour être honnête, quelques passages où Fermine force un peu la poésie jusqu'à avoir des lignes sirupeuses, somme toute plutôt regrettable.
Pour ce qui est de la plume, on repassera. Pas vraiment écrit, malgré, je reconnais, une plume qui s'accorde avec le papier peint du bouquin, avec l'histoire pas trépidante du tout mais jolie quand même.
Dans l'épuration du style, Fermine est pire qu'Echenoz. Echenoz vire tout, même le bon, Fermine le fait aussi, mais en pire. Là où sa plume est passée, les mots n'ont visiblement pas repoussés.
Je veux dire par là que malheureusement, Fermine n'explore pas la langue ni ne joue avec. C'est malheureux...