Le dernier livre de Philippe Fenwick est un recueil de nouvelles assez
hétéroclite qui porte bien son titre. On met ce qu'on veut, dans le mot
folk, un mot un peu fourre tout. On y trouve à peu près que des
situations singulières et assez étranges mais qui, à lire les
nouvelles, peuvent arriver de facon plutôt normale ou en tout cas pas
vraiment improbable. Le bouquin n'a pas ambition de faire de longues
pages qui se prennent la tête et d'intellectualiser à mort des
situations qui peuvent paraitre bizarre jusqu'à en faire une peinture
contemporaine avec un cercle rouge sous un carré vert qui symbolise la
crise économique et les spaghettis. Folk, des petites fictions
rapportées par Fenwick, et on fait ce qu'on veut des histoires, on les
interprète comme on veut, on les dissèque comme on veut. C'est
détendant. Ca ne se prend pas la tête. Et quelques semaines plus tard,
on est content de trouver comment parler de Folk, qui comme ses
histoires, est assez singulier, comme livre.
21 décembre 2008
Il n'y a pas que Delerm qui s'appelle Philippe
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