Kafka_sur_le_rivage

   Ca y est, je ne sais plus quoi dire... Les idées se bousculaient dans ma tête mais au moment d'écrire. Plus rien. Alors comme Kafka, je vais me lancer et après, on verra.

Ce roman fait parti du cercle très fermé des livres qui m'ont boulversés. De ceux que l'on garde en mémoire longtemps après la lecture. Murakami écrit, le lecteur rêve, je rêve.

Kafka est un jeune adolescent. Une nuit, il s'enfuit de chez lui pour échapper à la tyrannie de son père, et de sa terrible prophétie lancé contre Kafka. Parallélement, de l'autre côté du japon, un viel homme amnésique qui sait parler au chat, part subitement accomplir une tâche, attiré par quelque chose qui le dépasse. Il ne saît pas quoi, mais le saura quand il rencontrera ce qu'il cherche. Et c'est dans une véritable odyssée onirique à travers le japon contemporain que vous plonge Kafka sur le rivage, à travers ces deux destins, miroirs l'un de l'autre.
 
  Véritable roman de la recherche de soi. Toujours à la limite du réel et du rêve, dans kafka sur le rivage, des choses étranges arrivent ( Les forêts se peuplent de soldats échappés de la dernière guerre, les poissons tombent du ciel et les prostitués se mettent à lire hegel[...]). Nul besoin d'explication, c'est parfois aussi étrange que les rêves que l'on fait tous. La plume génialissime d'Haruki Murakami vous entraîne à l'intérieur de vous même, comme dans un conte. Les pages se tournent et se dévorent(je crois la traduction très réussi). Les histoires de chacun des personnages sont fortes. Certains ont beaucoup perdus et sont comme dans un brouillard épais. Il y a un brin de mélancolie. De temps pris sur soi pour aller au fond de problème non résolus. Une fuite adolescente pour ensuite mieux rebondir. Murakami parle de nous, de vous.

Grand roman d'initiation, Kafka sur le rivage vous maintien dans un rêve éveillé. C'est beau, parfois cru. Mais toujours génial. En faisant quelques recherche, j'ai appris que Kafka sur le rivage avait obtenu le prix World Fantasy Award.

Quelques articles de grands journaux qui expliqueront bien mieux que moi pour terminer.

L'afghan/Ravhin.

 

 

 

 

« Kafka sur le rivage est un véritable page-turner, autant qu'une intense gageure métaphysique pour l'esprit. Murakami se fait le peintre sensible des espaces négatifs. »
The New Yorker

« Murakami est un magicien qui dévoile ses tours en même temps qu'il les exécute et, pourtant, nous ne cessons jamais de croire en ses pouvoirs surnaturels. L'esprit de ce livre évoque une musique qui inviterait le lecteur à se délasser, à rêver, à se laisser dériver dans le cours du temps. Kafka sur le rivage est comme un torrent. Le courant y est redoutable et l'eau moins limpide que profonde. »
The New York Times Book Review

« La prose de Murakami a la légèreté de l'air. On n'imagine pas les profondeurs dans lesquelles elle va nous entraîner, ni la matière noueuse que l'on va rencontrer : la volonté de puissance, l'acceptation de la mort, le fardeau que nous impose la présence du mal dans le monde. »
The Village Voice

« Assurément l'un des meilleurs romans de Haruki Murakami. L'auteur puise son inspiration partout : Sophocle, films d'horreur, mangas japonais, séries B... et relie le tout par sa prose enchanteresse. Finir Kafka sur le rivage équivaut à sortir d'un magnifique rêve : rien n'a vraiment changé, mais on regarde le monde d'un oeil tout neuf. »

( Disponible chez Belfond ou en poche chez 10/18)